Interessant, je ne suis jamais monté aussi haut en apport d'acide tartrique. je reste autour 1,5gr/l. Mais je vais essayer de passer a 5-6.
Pareil pour les sels nutritifs, généralement je met 10gr pour 10l en une seule fois en début de fermentation. Tout se passe très bien mais je suis curieux de voir la différence avec ce procédé. Fermentation plus progressive ?
Par rapport à la température de fermentation, je partage, on a plus de fruité autour de 18°. Mais la comparaison n'est pas évidente a réaliser. Il faut démarrer 2 fermentations dans les même conditions (miel, eau, intrants, levure, proportions, lune), juste avec le facteur température qui change. Et attendre un niveau de maturation qui permet de l'apprécier. J'ai tenté l'expérience sur deux petites cuvées (5l), une a 18,5 et l'autre a 22. On voit vraiment une différence après 3 ans. Beaucoup plus de longueur en bouche, plus de rondeur alors que je fais des hydromels très secs volontairement. (et que j'avais le même résiduel de sucre au soutirage)
Bonjour,
L'être humain aime , en général, des boissons avec une acidité entre 5 à 7 ou 8 gr. Le rouge classique est vers les 5,5 ou 6 gr/l équivalent acide tartrique et le blanc, plus frais en bouche vers les 6,5 à 8 gr. Pour savoir ce que tu aimes, il suffit de partir d'une fermentation à 5gr et, juste avant la mise en bouteilles, de prendre 3 dose de 1 l, par exemple, et de faire varier l'acidité. Ex: litre 1 à 5 gr, litre 2 à 6,5 et litre 3 à 7,5. On peut aisni évaluer ce qu'on aime. Attention mettre du 7 gr d'acidité dans un vin sec n'aura pasle même goût qu'avec un vin sucré.
L'acidité permet de faire ressortir les caractéristiques d'un vin. Attention, l'acidité est un "antibiotique "naturel. Laisser en cave durant 1 an son hydromel ( avant mise en bouteilles) l'expose à des maladies si l'acidité est très basse (style 1,5 gr/ l). Monter à 5 minimum est un garant de moins de problèmes sanitaires.
Les sels nutritifs sont le vrai moteur des levures. On les trouve dans les fruits ce qui permet lors de vinifications de fruits de ne pas en mettre ou d'en mettre moins. Dans le cas de l'hydromel, vu l'ajout important d'eau, il ne reste pas beacoup de sels d'où la nécessité d'en ajouter.
L'apport en 3 fois est assez logique car une levure ne vit pas tout le long du cycle fermentaire. Elle se multiplie et meurt. Il faut donc un apport régulier pour les nouvelles générations.
Au départ pour la première génération. Au jour 4 car c'est là que l'alcool commence à être produit vu l'augmentation phénoménale du nombre de levures et enfin vers 1040-1030 pour éviter les fermentations languissantes. Il faut donc éviter de tout mettre au départ.
Quant à l'effet de la température sur le"style" de vins obtenus, cela me semble évident à la fois dès la mise en bouteille (18 ou 19° C = plus de fruité et plus de corps à 23-24° C) et à la fois lors de la garde des vins. En théori, on peut faire une fermentation dès 16° C avec des quantités de 1000 ou 10000 litres. Au niveau de l'amateur, nos petites quantités demandent plus d'énergie aux levures et, d'expériences, une fermentation se déroule sans problème entre 18 et 19° C. En dessous, c'est plus aléatoire.
Bonne continuation dans l'expérimentation. Il n'y a que cela de vrai.