Des Alambics qui ne sont pas des Alambics

Il est possible de collecter l'alcool d'un moût, sans employer un véritable alambic. On utilise des matériels communs en cuisine, cela prend quelques secondes à construire et à défaire (parole de hmmm… disons Normand ("Yanks")). Mon seul souci est qu'il n'y a aucune technique pour enlever et jeter le méthanol/fusels etc. - aussi vous risquez une gueule de bois carabinée si vous utilisez des fruits chargés en pectine. Ces méthodes ne produisent pas de grands produits ( et exigent une deuxième distillation ou l'emploi de charbon actif pour une bonne épuration), qui sont bas en % d'alcool. Ce sont des méthodes alternatives, et c'est mieux que rien.

Évaporation lente

Johan écrit :

J'ai fait un truc très simple par le passé. Il fonctionnait comme ça :

Dans un seau de 25 litres j'ai mis un seau de 10 litres rempli de moût. J'ai ajouté un réchauffeur d'aquarium dans le petit seau et j'ai obtenu une température constante de 40°C.
Ensuite j'ai mis un couvercle sur le seau de 25 litres et j'ai attendu (et attendu et attendu...). L'air à l'intérieur du seau de 25l s'est saturé d'alcool et d'eau et a condensé sur les parois du seau de 25l.
24 H plus tard environ 300-400 ml d'alcool à 40% ont été collectés au fond du seau de 25l.
La qualité était correcte! Meilleure qu'avec un alambic à fractionnement moyen.
Pour faire ce travail il faut avoir un moût fort, environ 20%

Cette idée a été développée plus en détail chez http://www.amazingstill.com, et il y a un dossier pdf de 600kB à son sujet, comment faire etc. : Amazingstill.pdf. Il n'y a aucune pièce mobile, c'est très bon marché et simple, aucune odeur, aucun refroidissement exigé, et ça produira environ 0,5l par jour, et cela n'exige aucune attention - il peut être laissé seul pour faire son travail lentement. Cela suggère que l'évaporation à basse température (45-50°C) a comme conséquence moins de fusels que plus haut (80-90°C), ce qui donne un alcool très propre et doux.

Johan ajoute.

C'est toujours pour ceux qui veulent un appareil simple mais efficace. Quelques pièces ont été omises dans le texte et il est intéressant de mentionner les différents réchauffeurs d'aquarium que vous pouvez utiliser.
1. L'un des meilleurs est le réchauffeur 100W non réglable SH de Jäger, vous pouvez le trouver chez www.aquaristikshop.com (recherche de jäger sur le site) il est bon marché et il a un thermostat réglé à 47°C (je pense qu'il protège l'appareil d'un manque d'eau et l'arrête lorsqu'il se retrouve à sec). C'est à perfectionner pour notre besoin, faire le bon réglage et vous obtenez la bonne température. Peut-être que Partyman va vendre celui là, on verra bien. Malheureusement le fil vert de Jägers ne peut pas résister à l'alcool. Avec le temps il se décompose. Enfiler le fil dans un tuyau et faire un joint avec du silicone pour le verre et mettre une agrafe pour maintenir le tuyau.
2. Modifier un réchauffeur ordinaire d'aquarium : Certains ont un verrouillage qui rend impossible l'obtention de plus de 32°C. Enlèver ce verrou en plastique et vous pourrez avoir 50°C si vous le souhaitez.
3. Pour ceux dont on ne peut pas modifier le verrou : 99% de tous les réchauffeurs d'aquarium ont un thermostat bimétallique, ouvrir le réchauffeur et forcer le métal avec une boule de papier de sorte que le thermostat n'arrête jamais le réchauffeur. Ajuster l'effet avec un variateur.

Riku a fait une modification du modèle de base, avec un pistolet à air chaud pour changer la forme du couvercle en dôme ainsi toute la condensation a été collectée. Une autre technique est d'incliner le seau. C'est utile si vous voulez faire une pré-distillation de concentration de votre moût avant le passage normal. De cette façon la qualité est améliorée.

Le Seau Alambic

Bucket Still= Seau Alambic
Clingwrap=Film plastique étirable
Weight=Poids
Bucket=Seau
Alcohol=Alcool
Bowl=Cuvette
Wash=Moût

Ice-Water Still=Alambic à eau et à glace
Cold water=Eau froide
Ice cubes=Cubes de glace
Bowl=Cuvette
Wok=Récipient pour cusiner
Round bottom=Fond arrondi
Large saucepan=Grand pot
Preserving pan=Bassine à confiture
Tripod or stand=Trépied ou support
Wash=Moût
Sit on electric stove=Poser sur une plaque chauffante

Le seau alambic est le plus simple. Faire flotter une cuvette dans le moût, couvrir l'ensemble avec une couche de plastique ou de film plastique étirable.Poser quelque chose de lourd sur le film plastique de sorte que n'importe quel condensat qui se forme sur l'enveloppe se décharge au centre, et s'égoutte dans la cuvette. Laisser le seau etc. quelque part au chaud. Ce processus prendra beaucoup de temps pour collecter un maximum , et sera faible en alcool, mais c'est mieux que rien. Facilement adaptable pour une utilisation dans votre cellule. [Note du transcripteur : c'est une traduction fidèle... :)]

Alambic à Eau et à Glace

Ce concept peut être un petit peu renforcé, en chauffant le moût et en refroidissant la vapeur plus efficacement (Alambic à Eau et à Glace). Dans le « Brewing Real Schnaps Without a Still [Faire un Vrai Schnaps Sans Alambic] » (Désolé si lien mort : http://olliver.family.gen.nz/schnapps.htm) Vik décrit une méthode simple à l'aide juste d'une cuvette et d'un faitout, pour faire du schnaps. Pour empêcher l'alcool rassemblé de re-évaporer, il serait sage de soutenir (par exemple sur un trépied) le plat de collecte au-dessus du moût, de sorte qu'il demeure au frais (heu…) Vik indique que la cuvette flottant sur le moût ne devient pas aussi chaude que j'avais pensé parce que l'alcool qui s'évapore, et les gouttes liquides rafraichissent l'ensemble à une température plus basse que le moût, et que la circulation continue de l'alcool pourrait même améliorer la saveur. Il peut obtenir de l'alcool >50% en volume sur une passe, bien que ceci ait besoin d'un brassage énergique commencer. Se rappeler simplement que votre produit final est fortement inflammable, alors attention en le faisant sur un fourneau.

Jack décrit comment l'employer pour le whisky ou les schnapps.

Après avoir regardé « méthode pour faire du whisky par double distillation » sur votre site, j'ai fait avec une variante grande version (de 20 litres) du concept glace et eau « "wok for a condenseur" avec un wok comme condenseur ». Parce que le distillat qui est collecté très chaud, repose sur un trépied fait de tuyaux de cuivre (rien de spécial, juste trois morceaux de tubes fins soudées en trépied pour soutenir une cuvette au-dessus du moût) il est impossible de faire une lecture à l'alcoomètre (oui, vous pourriez certainement vous adapter à la température, mais comme tout cuit, la vapeur casserait probablement l'alcoomètre). Pour venir à bout de ce problème, j'ai imaginé une méthode pour distiller l'alcool en mesurant la quantité récupérée. Voici comment cela fonctionne :

1. Débuter avec un moût à 10%abv, 20 litres de volume total, passez le dans l'alambic jusqu'à ce que vous rassembliez un premier tiers.Volume collecté=6.666,6ml en volume (oui, je suis ce précis dans mes mesures de collecte). La température à laquelle vous traitez cette première passe est sans importance. Sur la deuxième passe, employez la plus basse puissance de chauffe dont vous disposez.

2. Chargez les 6.666,6ml de « brouillis » dans votre alambic et passez le à la plus basse puissance de chauffe possible. Considérez les 100 premiers ml d'alcool en tant que « têtes » (ne pas les boire ! les employer pour allumer le barbecue). Maintenant, collectez les prochains 1.641,6ml de l'alcool qui sortent de l'alambic. Avec un moût commençant à 10%, suivant ces directives, cet alcool devrait sortir à 80%abv (au moins avec mon ice-water/wok c'est ce j'obtiens- il est toujours possible d'avoir des surprises puisque c'est la conception la moins efficace et que je n'avais jamais travaillé avec - veillez à employer la PLUS BASSE puissance de chauffe de votre fourneau). C'est votre whisky fini coupé et vieillissez le comme vous le souhaitez.

3.Collecter les prochains 580,6ml de l'alcool qui sortent du potstill en tant que « queues ». Elles doivent être ajoutés au moût de votre prochain traitement - ce point de séparation vous assurera qu'aucun alcool lourd n'entrera dans l'alcool final, mais également qu'aucun alcool ne sera gaspillé.

Voilà pour un moût à 10%abv sur la première passe collectez 1/3, sur la seconde, collectez les têtes, puis le 1/4 sur la suivante, ensuite collectez les queues (assez sur le total de 1/3 collecté pour la 2eme passe). Cette méthode me donne 4 bouteilles de grand whisky de malt à 40%abv quand j'ai fini, avec un peu plus de un demi litre de queues pour le prochain passage (vous pouvez également stocker les queues, et quand vous en aurez suffisament collecté, passez le premier 1/4 du tout comme whisky fini - il devrait être très bon - je n'ai jamais collecté assez de queues pour essayer cette technique). Ce système fonctionne aussi bien pour l'eau-de-vie que pour les schnapps. et c'est pratique quand vous n'avez pas un mignon petit alambic trouvé dans le commerce, ça n'exige même pas un thermomètre! En utilisant ce système, le wok pour la glace et l'eau peut être fabriqué avec un pot de 20 litres en aluminium et une cuvette en verre comme condenseur, et cela fonctionnera aussi bien que n'importe quel potstill normal.

La cuvette que j'utilise pour le couvercle/condenseur est en verre et elle me laisse voir si la cuvette collectrice est pleine. Si c'est la cas, je siphonne l'eau, et j'enlève la cuvette, je prend plein de vapeur dans le visage, ensuite j'utilise un gant pour le four pour saisir le bord de la cuvette et verser le contenu dans un récipient gradué en pyrex - je note le volume, ensuite je verse dans des vieilles cruches à vin de 5 litres (1 de 2) qui sont marquées « brouillis ». Je peux seulement dire quand la cuvette de collecte est pleine - parce que regarder à travers l'eau (dans la cuvette) n'importe quelle « ligne repère » ne serait pas possible.

J'ai procédé ainsi grace à l'image d'un vieil alambic qui avait le même grand pot avec un trépied soutenant une cuvette de collecte (en cuivre), et sortant d'un coté de cette cuvette, (à travers les parois du "corps" de l'alambic) un tube permettant l'évacuation du distillat sans ouvrir l'alambic. J'ai envie de faire la même chose, mais je n'ai pas le temps. Fabriquer un entonnoir avec une feuille de cuivre, et y fixer un bout de tuyau à l'extrémité, qui sort à l'extérieur par un trou (en colmatant les fuites avec du téflon) ainsi le tube serait prolongé de 30 à 60cm et goutterait le distillat dans un récipient. Ce serait une manière sympa et élégante d'éviter de se brûler constamment une main ou le visage.

PS: . lors du choix de la cuvette qui va travailler comme condenseur, vous assurer qu'elle a une base étroite, ou le distillat tombera à coté et manquera la cuvette de collecte.

Alambics solaires

Ils sont basés sur l'alambic solaire, parfois utilisé dans le désert. Patrick explique :

Quand j'étais un jeune garçon grandissant en Arizona au Etats-Unis, j'ai appris comment faire un alambic solaire pour survivre dans le désert. J'ai souvent pensé qu'il pourrait également servir pour distiller du whisky. Je ne l'ai jamais essayé avec le whisky mais cela fonctionne pour purifier l'eau. Vous creusez un trou dans la terre aussi grand que votre feuille ou poncho en plastique de nylon peut le couvrir. Vous mettez ensuite des bouts de cactus dans le trou. Si la terre est humide les cactus sont inutiles. Mettre un récipient comme une boîte ou une cuvette au fond du trou juste au milieu. Vous recouvrez avec votre poncho en plastique ou en nylon au-dessus du trou et placez des pierres tout autour de la bâche jusqu'à ce qu'elle soit bloquée et forme une cuvette au-dessus du trou. Ensuite vous mettez soigneusement une pierre au milieu de la feuille de plastique, de façon à faire une poche au-dessus du récipient. Cet alambic solaire produira de l'eau potable extraite du sol du désert. Si vous vidiez du moût dans le trou avant de recouvrir par la feuille en plastique ceci devrait produire de l'alcool. Je ne suis pas sûr mais c'est peut être comme ça qu'ils ont fabriqué le mescal (tequila) dans les temps anciens. Je ne sais pas si ceci fonctionnerait dans des régions plus fraîches au-dessous de 38°C (100°F).

La Congélation

Une autre technique consiste à congeler le moût, et séparer la glace (l'eau) de l'alcool. La congélation apparait comme une alternative légale dans beaucoup de régions (par exemple pouvez vous vraiment empêcher votre alcool de pommes de geler si vous l'abandonnez à l'extérieur?). Faire la part d'une action volontaire (ou juste le contenu de votre congélateur personnel).

Une chose à ne pas perdre de vue est que plus il y a d'alcool dans le moût, plus le refroidissement devra être important avant qu'il gèle… Dissoudre (ou mélanger) quelque chose dans un liquide abaissera son point de congélation (voir la théorie complète chez http://www.chem.vt.edu/chem-dept/dillard/1074Lecture27.pdf)

dT = Kfm où Kf(eau) = 1.86

Ajouter de l'éthanol à l'eau abaissera donc le point de congélation de 1.86°C par concentré molaire .[Note du transcripteur : 1 mol/kg de n’importe quel soluté moléculaire fait baisser la température de congélation de l’eau de 1,86 °C]. Une comparaison entre % molaires et % réguliers par volume donne…

5% abv	1,6 mol%	abaisse de 3°C
10% abv	3,3 mol%	abaisse de 6°C
20% abv	7,2 mol%	abaisse de 13°C
30% abv	11,7 mol%	abaisse de 22°C
40% abv	17,1 mol%	abaisse de 32°C
50% abv	23,6 mol%	abaisse de 44°C

Ceci explique pourquoi la bière (à 5%abv) gèlera dans un congélateur, le vin aura besoin d'être un peu plus froid, mais les schnapps ou la vodka congelés ne seront pas normalement possibles.

Scott ajoute plus de détails…

issu de http://users.stargate.net/~mshapiro/cfoot.html. Une autre méthode, connue sous le nom de cristallisation partielle, est utilisée en inversant le processus et en gelant la boisson au lieu de la faire bouillir. Ceci fonctionne pour des raisons très semblables à celles de la distillation normale par la chaleur, à savoir, le différentiel dans les points de congélation des deux liquides impliqués. L'eau gèle à une température de 0°C, alors que l'alcool éthylique ne gèle pas jusqu'à -114°C.

Ceci permet à l'eau d'être gelée en dehors du liquide, en laissant l'alcool éthylique, aussi bien que les autres alcools et esters. Cela produit une boisson d'un caractère plutôt différent de la distillation par la chaleur, car il contient tout excepté l'eau, alors que la chaleur a distillé les boissons en laissant tout excepté l'alcool. Noter également que simplement abaisser la température à 0°C ne produira pas une augmentation de la teneur en alcool. La température exigée pour ce processus est dans la gamme de -15°C et en dessous, mais doit varier, beaucoup comme le fait naturellement le cycle jour nuit.

Cela permet à des cristaux de glace de se former quand la température baisse. Si elle s'élève légèrement l'alcool s'écoulera des cristaux de sorte que quand la température descend encore plus de cristaux de glace se reformeront et seront plus purs contenant moins d'alcool. Comme ce processus se répète la solution évoluera graduellement vers les concentrations en alcool énumérées dans la table suivante qui est adaptée d'un diagramme de la page 102 du livre "Wines & Beers of the Old New England" [Vins et Bières de la Vieille Nouvelle Angleterre] :

Température (F/C)	% d'Alc.
10/-12.2	8
5/-15.0	11
0/-17.8	14
10/-12.2	8
-5/-20.6	17
-10/-23.3	20
-15/-26.1	24
-20/-28.9	27
-25/-31.7	30
-30/-34.4	33

Il y a un excellent article sur l'emploi du froid dans "Whisky on the edge" l'Age (Ere) du Whisky par Alex Kraaijeveld.

J'ai donc essayé d'en faire moi-même, sans succès. J'ai versé 1,5l de bière dans un récipient en plastique, et l'ai mis dans le congélateur. Quand il a été congelé, je l'ai cassé pour l'ouvrir. La difficulté a été qu'il a tout gelé trop vite - tout l'alcool là est resté emprisonné dans la matrice de glace - il n'y avait aucun « noyau » spécifique à l'alcool. Je pense que si c'est pour le travailler, vous devrez le geler TRÈS lentement, de sorte que l'alcool ait le temps de se répandre en avant du front de congélation.

Raj m'indique comment faire pour obtenir une bonne séparation bien propre…

Le truc avec la congélation est de dégeler partiellement et recongeler plusieurs fois pour favoriser de plus grands morceaux de glace--le cylindre congelé avec un coeur d'alcool est la conséquence d'un cycle journalier dans un baril sur des semaines.

Jack me dit cependant.

N'essayez pas d'obtenir un coeur gelé d'alcool ce n'est pas vraiment nécessaire. Il suffit juste de remplir une cruche de lait de 4 litres (1 gallon) à moitié de votre bière/vin, la laisser geler ferme dans le congélateur, puis prendre un récipent à large embouchure d'un litre (1 quart), et de placer la cruche de lait à l'envers sur cette embouchure. Cela prendra environ quatre heures ou pas loin, mais par la suite comme la glace fond lentement (n'appliquer aucune chaleur), le récipient se remplira, et vous aurez doublé la teneur en alcool (en diminuant le volume de moitié). En utilisant du vin à 10% cette méthode transformera un demi gallon (2 litres) en un quart de gallon à 17% (1 litre). Je n'ai pas essayé de mettre ce vin à 17% dans le congélateur pour voir si je peux obtenir plus de glace, mais ça vaut le coup de faire un essai. Cela semble également d'être une manière facile d'obtenir les performances des « levure de distilleur » sans faire joujou avec des "boosters" à levure et assimilés.

Il existe un excellent livre sur les spiritueux de James Hay, « Homespun Spirits "Les alcools de fabrication domestique" », expliquant comment « essorer » l'alcool. Fondamentalement voici comment on fait…

Le moût standard est préparé comme pour la distillation - ayant pour résultat une boisson alcoolisée à 12-20% d'alcool. Elle est alors versée dans des bouteilles de soda de 1,25 -2 litres. Garder un peu d'espace libre dans les bouteilles. Secouer pour aérer, de sorte qu'un maximum de bulles d'air se forment pendant la congélation. Geler jusqu'à coeur (ça peut prendre plusieurs jours). Couper des fentes en forme de V sur les côtés des bouteilles, de sorte que les pointes se présentent à l'opposé de la direction de la rotation. Approximativement cinq rangées de quatre fentes, chacune avec des côtés et une base approximativement de 10mm de long. Faire quelques trous pour l'air au-dessus de la surface solide. Modifier un bouchon de sorte qu'il s'adapte dans la perceuse - par exemple une tige filetée (ou un boulon), avec quelques rondelles, et un écrou pour le maintenir en place. Serrer le mandrin autour de la tige du boulon. La bouteille étant fixée comme un foret, faire tourner celle-ci à l'intérieur d'un grand récipient (poubelle par exemple). Utiliser une perceuse à vitesse variable, de sorte que vous puissiez régler la vitesse. Les fentes créent une résistance aérodynamique, formant un vide. Ceci provoque une dilatation des bulles d'air, ce qui brise la glace... Tournez à plein régime jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'alcool qui coule sur les cotés du seau, ou que la glace commence à sortir des fentes. Ralentir la vitesse lentement. Stocker l'alcool pendant quelques semaines pour le clarifier, puis épurez le comme de l'alcool distillé.

Cependant, Ups474 écrit :

Plus correctement connue en tant que « crystillisation partielle », la pratique de geler une moût alcoolique et l'élimination (concentration) de l'alcool a été utilisée dans les temps anciens avant que la distillation ne soit connue. Les problèmes pour essayer de purifier l'alcool ainsi sont qu'il faut non seulement sortir l'éthanol du bloc de glace, mais également éliminer tous les alcools supérieurs et inférieurs désagréables qui provoquent des gueules de bois épouvantables, et il n'y a aucune façon de les séparer de l'éthanol par congélation.

L'autre raison que vous avez déjà peut-être remarquée : si vous avez déjà mis une bouteille de vodka dans le congélateur (une méthode traditionnelle pour la servir), vous noterez que peu importe le temps pendant lequel elle s'y trouve, elle ne fait rien d'autre que s'épaissir comme un sirop,l'eau ne gèle plus une fois que l'alcool arrive à 40%. Et même si vous aviez aisément accès à une source d'azote liquide, etc. et puissiez ainsi « super-geler » le moût, et conserver cette température dans un environnement contrôlé de façon à faire fondre les divers alcools à des moments différents, le jeu n'en vaudrait pas la chandelle. Même si vous y arriviez, l'énergie nécessaire pour maintenir le moût froid dépasserait les besoins énergétiques nécessaires à une distillation!

Les vignerons amateurs emploient cette technique pour faire les vins enrichis sans employer des alcools distillés. Mettre le moût dans une cruche en plastique, laissez suffisament d'espace pour l'expansion, et mettre le tout dans un congélateur jusqu'à ce que ce soit un bloc plein de glace, alors renverser la cruche au-dessus d'un récipent pour recueillir tout qui fond jusqu'à ce que vous ayez récupéré la moitié de ce qui est dans la cruche. Avec un moût à 10%, vous obtiendrez environ du 17% ABV.

Alcool de pommes

Voici ce que j'ai trouvé sur comment faire de l'alcool de pommes. C'est issu d'un livre de 1957 « Home-made wines [vins faits maison] » par Mary Aylett, vous pouvez en trouver de semblable dans d'autres livres de vinification à votre bibliothèque locale.

Alcool de pomme.
Cidre.

Concentration par l'air

Une autre technique de concentration de l'alcool du moût consiste en l'utilisation des bulles d'air. Un plus petit seau de moût est mis à l'intérieur d'un plus grand, avec une pierre à bulles (comme utilisé dans un aquarium) vous insufflez de petites bulles dans le moût. La vapeur évaporera l'alcool du moût, et elle condensera sur les parois du récipient externe. Je suspecte qu'une quantité considérable sera perdue - car de l'air sortira toujours de l'installation. Peut-être vous sera possible de faire en sorte que l'entrée d'air de la pompe soit à l'intérieur des seaux, de manière à réutiliser le même air.

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