Les alambics de 5 litres pour extraire les huiles essentielles sont toujours légaux en Australie.
Distiller avec un alambic ordinaire pour obtenir un rendement maximum, c'est ma vision des choses. Les rendements sont en-dessous de 5% aussi il vous faudra un max de matériel si vous voulez de l'extrait pur et non une simple aromatisation.
Pour les taux de rendement des herbes et des épices voir http://www.switcheroo.com/Extracts.html
Pour des recettes anciennes (médiévales) voir http://www.lehigh.edu/~jahb/herbs/ (et choisir alors oils&water.html à partir de l'index).
Taper « huiles essentielles » dans un moteur de recherche.
Je n'ai aucune expérience personnelle sur la distillation des huiles essentielles excepté la fois où j'ai traité de l'anis écrasé, des peaux d'orange et du citron dans un moût avec un reflux à 70%abv, pour produire du raki et du triple-sec. Tony Ackland (voir l'aromatisation) utilise un petit alambic pour produire une essence de genièvre à partir de plantes particulières au genièvre. Les distillateurs commerciaux de genièvre font soit macérer les plantes dans de l'alcool à 45% et redistillent soit passent la vapeur d'alcool à travers un panier en fil suspendu (je suppose) dans la deuxième étape de la distillation.
Voici ce qui est dit dans les instructions d'un « kit de distillation d'huiles essentielles » :
« Il y a 3 méthodes différentes pour extraire les huiles essentielles avec votre alambic de 5 litres.
Méthode 1. Huiles solubles dans l'eau.
Faire macérer les produits contenant les huiles à extraire dans l'eau pendant 24 à 48 heures. Décanter/filtrer les particules solides juste pour les éliminer du liquide. Mettre ce liquide dans l'alambic et porter à ébullition. S'assurer qu'il y a suffisamment d'eau qui transite par le condenseur pour condenser n'importe quelle vapeur. Rassembler le distillat par quantités de 100 ml. Examiner chaque groupe de 100 ml avant de les combiner pour s'assurer que la qualité est correcte. Quand le condensat sera épuisé la nature des huiles changera.
Méthode 2. Huiles solubles dans la vapeur.
Remplir l'alambic de 5 litres d'eau. Suspendre les produits contenant les huiles dans un panier de fil au-dessus du niveau de l'eau. Porter à ébullition et rassembler le condensat produit. Car la vapeur en traversant les produits, prendra les huiles et qui se retrouveront dans le condensat. S'assurer qu'il y a suffisamment d'eau qui transite par le condenseur pour condenser n'importe quelle vapeur.
Méthode 3. Huiles solubles d l'alcool. Faire macérer les produits contenant les huiles à extraire dans de l'alcool à 50%abv pendant 24 à 48 heures. Filtrer/décanter pour éliminer les particules solides du liquide. Mettre ce liquide dans l'alambic et porter à ébullition en s'assurant qu'il y a suffisamment d'eau qui transite par le condenseur pour condenser n'importe quelle vapeur, rassembler le distillat par quantités de 100ml. Examiner chaque groupe de 100ml avant de les combiner pour s'assurer que la qualité est correcte. Quand le condensat sera épuisé la nature des huiles changera. »
Comme la vapeur se compose d'alcool et d'eau je pense que la méthode 3 convient à toutes les herbes et épices. Vous devriez le vérifier.
C'est fondamentalement la troisième méthode ce que j'utilise en faisant de l'essence de genièvre à partir des baies de genévrier sur mon petit réchaud. C'est un simple pot de cafetière en verre, fermé avec un grand bouchon en liège, traversé par un condenseur. Coût total 20$NZ
Scrounge ajoute…
Il y a deux méthodes appropriées avec un alambic ordinaire - La chaleur sèche (peu utilisée) et la distillation par la vapeur.
J'ai trouvé que plutôt que de bricoler avec des paniers bordéliques pour tenir les herbes dans la vapeur il est parfaitement possible de bourrer votre alambic avec une bonne quantité des herbes en question, rajouter environ 1/4 d'eau en volume et distiller lentement - la substance qui sort à l'autre extrémité est un mélange gazeux d'eau et d'huiles qui précipiteront bientôt.
Il n'y a que très peu d'huiles à produire en quantité suffisante qui vaillent d'être essayée par un amateur - la lavande, le romarin, la menthe et la peau de citron fonctionnent bien. Le camomille peut être traitée si vous employez une macération d'alcool où vous renouvelez la camomille, Le produit obtenu est un alcool avec une odeur très agréable parfait pour l'eau du bain ou la peau. Incidemment, la camomille peut sortir bleue - je signale ça juste au cas où vous auriez eu ce souci pendant une distillation.
Jack écrit…
J'arrive avec un bon truc. Les petits expresso (qui vont sur votre réchaud) et que vous trouvez dans les magasins d'import/export ne sont rien de plus que de petits alambics à vapeur.
Ils ont une petite chambre inférieure pour l'eau, puis un récipient pour tenir le café au-dessus (le fond est une plaque trouée,qui sépare les grains de café de l'eau). Au-dessus il y a un petit tuyau que la vapeur (après être passé par le café) traverse, ce qui vide l'expresso dans la chambre supérieure. Regarder ce qui existe dans les étagères des magasins. Ne pas acheter un percolateur à café - ce dont je parle permet seulement à la vapeur de passer à travers les grains de café (vapeur qui distille du café). J'en ai acheté un aux Etats-Unis pour $10 (c'est un petit modèle de 3 tasses), il est en aluminium, et travaille parfaitement à la production, par la vapeur, d'huiles essentielles de romarin et de lavande.
Quand je verse le produit distillé obtenu à la place du café dans une tasse en verre, ces huiles apparaissent comme une couche d'huile qui surnage - et pour éviter qu'elles ne s'abiment, j'ajoute un peu d'éther(alcool minéral), et secoue vivement dans une fiole hermétiquement fermée, ensuite je décante la couche supérieure (l'éther) et le fait évaporer pour retrouver l'huile essentielle. Je n'ai pas essayé avec du citron, du genévrier, de la noix de muscade, ou toute autre chose, mais cela devrait fonctionner pour ces plantes/fleurs.
Avec cette technique il faut utiliser de l'eau distillée pour obtenir de meilleurs résultats.
Employer les huiles
Wal écrit...
Je suis un de ceux qui croit qu'utiliser les saveurs naturelles représente une grande part des distillations amateurs, et les variantes correctes de ces aromates sont supérieures à de pâles imitations. À cet effet j'ai essayé de rationaliser la myriade de recettes empiriques. Un bon point de départ est de connaitre le rendement en pourcentage d'huile essentielle des herbes et des épices communes utilisées, car ce sont celles-là qui produisent les saveurs. Sachant combien il faut d'huile essentielle pour produire le goût désiré, nous pouvons établir la quantité de matière première requise. Nous pouvons faire macérer ces produits dans de l'alcool et puis redistiller, ajuster le goût avec de l'alcool neutre, ou ajouter directement (ou suspendre au-dessus) au moût et distiller ensemble.
Un site utile pour le rendement d'huile essentielle est : http://www.benzalco.com/ pour se rendre compte si un alambic simple tient le coup. Pour des détails sur les herbes voir : http://www.botanical.com.
Les recettes disent que 7 gouttes d'huile essentielle par litre d'alcool est une condition minimale. 1/2 cuillère à café d'huile essentielle/litre d'alcool (40%abv) semble être la quantité optimale. Pour être sûr, commencer en employant 1/8 de cuillère à café, puis ajouter des gouttes d'huile jusqu'à ce que vous soyez satisfaits de la saveur. Avec de l'huile d'anis ne descendez pas en-dessous de la concentration où l'huile d'anis tourne au blanc dans l'eau [phrase à revoir]. Les extraits sont des huiles essentielles diluées dans de l'alcool et habituellement 4 unités d'extrait est équivalente à 1 unité d'huile essentielle. La densité/masse [S.G.] d'huile est à peu près de 0.8kg/l.
Exemples
Saveur d'anis.
Les graines écrasées d'anis donnent un rendement d'huile de 1.5 - 4%. En considérant un rendement pratique de 2%, 100g d'anis écrasé pour chaque litre d'alcool (50%abv) devrait être suffisant. (soit à peu près 2.5ml ou 1/2 cuillère à café d'huile). Par conséquent ajouter 500g d'anis pilé à 25l de moût devrait être suffisant pour les 5l d'alcool (50%abv) que l'on peut obtenir. 2 cuillères à café d'anis pèsent approximativement 10g tandis que 4 cuillères à soupe pleines pèsent au moins 50g.
Saveur d'orange. Les peaux de citron ont un rendement potentiel en huile de 1.5 - 2%. La peau d'une orange pèse environ 50g. Par conséquent vous avez besoin de la peau de 3 oranges (150g) pour chaque litre d'alcool (40%abv). Ceci produit à peu près 1/2 cuillère à café d'huile d'orange pour chaque litre d'alcool. Vous pouvez faire macérer cette quantité dans de l'alcool pour en extraire l'huile pour des liqueurs si vous ne vous préoccupez pas de la teinte orange.
Saveur de citron. Vous avez besoin de la peau d'environ 6 citrons pour chaque litre d'alcool (environ 2.5ml ou 1/2 cuillère à café d'huile essentielle). La littérature suggère qu'il faut 1000 citrons pour produire une livre d'huile essentielle. Faire macérer cette quantité dans de l'alcool pour faire du limoncello (750ml d'alcool à 40%, peau de 6 citrons, 2 1/2 tasses de sucre, 2 1/4 tasses d'eau - laisser macérer 2-4 semaines.)
Genièvre. Il m'apparaît que d'après 2 sites les ingrédients principaux dont vous avez besoin sont 25g de baies de genévrier et 12,5g de graines de coriandre pour chaque litre d'alcool (45%abv). Le rendement en huile des baies de genévrier est de 1.5% et 1% pour les graines de coriandre. Par conséquent environ 7 gouttes d'huile de genévrier et 3 gouttes d'essence de coriandre sont tout à fait suffisants, ainsi qu'un peu des autres herbes. Le genièvre hollandais est aromatisé plus fort et utilise historiquement des grains maltés dans le moût. L'utilisation de l'alcool pur est une invention moderne.
Chêne. Les fabricants de vin emploient 1-5g de copeaux de chêne par litre de vin, en contrôlant tous les 2 mois jusqu'à ce que la saveur désirée soit obtenue. Une quantité similaire serait appropriée pour l'alcool. Pour le whisky, le rhum et le bourbon, on préfère le chêne américain au chêne français parcequ'il a plus de vanilline. Le whisky écossais et le rhum sont vieillis dans des tonneaux qui ont contenu du xérès d'Oloroso, et ceci peut être imité en imbibant des morceaux de chêne avec du xérès espagnol sec d'Oloroso avant de les ajouter à l'alcool. La torréfaction du chêne produit des sucres et des vanillines, et ajouter du chêne carbonisé pour faire de l'eau-de-vie fine active le processus, car le chêne français étant haut en tannin prend un moment pour s'adoucir.
Rhum. Vous pouvez employer du sucre brut pour produire des rhums blancs légers comme ceux faits à partir du sirop de canne ou employer de la mélasse (50% de sucre) pour des saveurs plus fortes. Pour l'arak asiatique du sud-est vous pouvez employer le sucre de palme qui vient de Thaïlande et d'Indonésie et qui est vendu dans les magasins chinois d'épicerie. Utilisez des morceaux de chêne imbibés de xérès pour faire du rhum doré. Ajoutez du caramel pour produire un rhum foncé.
Ceci donne une bonne idée des ingrédients typiques. Il n'y a aucune raison pour ne pas en faire vous-même selon votre goût.
La teneur en alcool affecte l'arôme. Le point de déclenchement pour les arômes citriques volatils semblerait être autour 40%. Diluer au-dessous de cette force et vous les tuerez. l'abv de 45% semble être idéal pour le genièvre. Les ingrédients sont tous des aromates naturels et désignés sous le nom des « plantes ». Tous les genièvres incluent du genévrier et de la coriandre. Gordon emploie également du gingembre, de l'essence de cannelle de chine et de la noix de muscade. Beefeater emploie de la peau d'orange amère, de la racine et de la graine d'angélique officinale. Les plantes de Plymouth 7 incluent de la peau d'orange douce, de la cardamone. Le saphir de Bombay emploie des baies de cubèbe, de l'écorce de cannelle, des graines du paradis, des amandes, du citron, de la réglisse, des racines d'orris, des racines d'angélique officinale. Typiquement un genièvre fin contient 6-10 plantes. La combinaison des plantes est importante. La racine d'angélique officinale aide à maintenir les arômes citriques volatils. Dans la plupart des cas les plantes sont macérées dans de l'alcool à 45%. Puis c'est redistillé pour libérer les huiles essentielles des plantes (moins de 5% du poids - vous pouvez donc établir votre rendement). Seul 80-85% d'une session moyenne sont utilisés.
Encore plus de liens sur les huiles plus essentielles par Wal…